Dans le cadre de la priorité « gender », l’UNESCO prépare un programme pour favoriser l’égalité hommes/femmes et renforcer la place des filles, femmes, personnes handicapées, et minorités.
Six consultations ont été organisées par zoom, une par continent, sur l’égalité des genres et les préjugés sexistes dans le monde, et sur des pistes d’amélioration possibles. Les 3 représentantes AIC à l’UNESCO y ont participé. Un constat s’impose : avec la pandémie, quelle que soit la région, la situation des femmes s’est dégradée : violence exacerbée, enfants scolarisés à la maison, emploi détérioré, voire supprimé.
A travers le monde, la plupart des femmes sont soumises à l’autorité et au pouvoir absolu d’un homme (patriarche, macho ou gardien). Entre maison, enfants, soin des animaux et travaux de la terre, peu sont celles qui vont à l’école. Dans beaucoup de cultures, la femme n’a pas de valeur, d’où féminicides, mariages forcés, polygamie, crimes sexuels et bébés-filles avortés. Les lois sont discriminatoires, les crimes admis ; s’il y a lois pour protéger les femmes, elles ne sont pas appliquées. Quant aux prédicateurs, ils mettent la religion au service de la soumission de la femme et bloquent des projets de loi.
Pistes et solutions :
- Favoriser l’accès des filles à l’éducation, jusqu’à l’université, pour que surgissent des leaders ; former les professeurs à l’égalité H/F.
- Culture : changer l’image de la femme (chansons, artistes, conception de BD, Internet).
- Médias : mettre en avant des modèles, hommes et femmes ; faire connaître les programmes internationaux.
- Hommes : les inclure dans les projets et développer leur parentalité.
- Familles : travailler avec elles.
- Politique et loi : les femmes politiques doivent changer leur propre mentalité et celle de leurs collègues masculins.
- Religions : après les avoir formés, travailler avec religieux et prédicateurs pour qu’ils fassent réfléchir leurs fidèles sur la nocivité des stéréotypes.
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